Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a affirmé mardi que les socialistes étaient «à nouveau invités à la table des responsabilités» pour l'instauration d'une «règle d'or» budgétaire, prévue dans l'accord franco-allemand.
Sur Europe 1, le député-maire de Meaux a rappelé avoir «dès l'été dernier, souhaité qu'on aille le plus vite possible au Congrès» du Parlement pour inscrire cette règle de retour à l'équilibre dans la constitution. Mais certains de ses amis lui «ont dit : "les socialistes français sont tellement irresponsables qu'ils risquent de privilégier les intérêts politiciens"».
«Aujourd'hui, les voilà à nouveau invités à la table des responsabilités», a lancé Jean-François Copé. «Est-ce que oui ou non, compte tenu de l'urgence et de l'importance de la situation, M. Hollande peut accepter enfin de dire : d'abord on arrête avec ces propos germanophobes ridicules et déshonorants que ses amis ont tenus et que lui-même a mis quinze jours avant de désavouer».
Ensuite, «est-il prêt à dire, compte tenu que l'intérêt supérieur de la France et l'Europe l'exige: nous allons voter cette "règle d'or" parce que dans ces moments, le consensus grandit chacun et chacun qui y participe», a demandé Jean-François Copé.
«Une machine à communiqués négatifs»
Appelant à «l'union nationale», le ministre de l'Economie, François Baroin, a assuré sur iTELE que «si une fenêtre de tir se présentait» avant la présidentielle «elle serait saisie