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Libération
ECLATS DE CAMPAGNE

Quand Joly met l'accent sur sa différence, ça cartonne

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Et aussi : Quand Lipietz flingue Duflot; quand Marine Le Pen porte plainte; quand Joly dénonce la «xénophobie salonnarde»;
François Hollande à France Inter mardi matin. (DR)
publié le 7 décembre 2011 à 13h30
(mis à jour le 9 décembre 2011 à 18h59)

[Vendredi 9] C'est ce qui s'appelle un joli buzz. Pour répondre aux multiples attaques peu glorieuses sur son accent norvégien, Eva Joly a choisi de jouer la carte de l'humour. Dans une petite vidéo intitulée «La France résonne de tous les accents du monde» (sic) et diffusée depuis ce matin sur Dailymotion (33.544 vues à 18h30), la candidate à la présidentielle d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) défend avec le sourire sa différence, «preuve du rayonnement de la langue française et de son attractivité dans le monde entier». Patrick Besson, Jean-Marie Le Pen et François Fillon devraient y jeter un coup d'oeil.

Selon Lipietz, «Cécile Duflot est prête à vendre père et mère pour devenir ministre»

[Vendredi 9] Dans un article publié sur le site Rue89, Alain Lipietz qualifie la direction d'EE-LV de «bunker» tenu par «la bande des quatre» que seraient Cécile Duflot, Jean-Vincent Placé, Alexis Braud (responsable des événements de la campagne) et Stéphane Sitbon (directeur de campagne). Evoquant la démission de certains adhérents, comme ceux d'Argenteuil-Bezons qui dénoncent un «marchandage» entre le PS et la direction d'EE-Lv, Lipietz sort la grosse Bertha en décrivant «des gens qui n'ont jamais travaillé ailleurs que dans le parti, qui sont arrivés trop jeunes en politique. Moi, en 68, je rêvais d'être prix Nobel ; Cécile Duflot est à la b