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DSK pouvait ignorer qu'il rencontrait des prostituées, selon son avocat

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Me Henri Leclerc, l'avocat de DSK, en février. (© AFP Gérard Julien)
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publié le 8 décembre 2011 à 10h36

L'avocat de Dominique Strauss-Kahn a affirmé jeudi sur Europe 1 que son client «pouvait parfaitement ignorer» que les femmes rencontrées lors de soirées libertines étaient des prostituées, ajoutant que rien ne venait prouver sa «culpabilité» dans l'affaire du Carlton.

Selon le conseil de DSK, «dans ces soirées, on n'est pas forcément habillé. Et je vous défie de distinguer une prostituée nue d'une femme du monde nue», a déclaré Me Henri Leclerc.

«J'estime que dans la situation actuelle, même avec les vérités partielles que nous avons (...) même à la lecture des journaux -je ne connais le dossier que par la lecture des journaux- il n'existe aucun commencement de preuves quelconques d'une culpabilité de DSK sur une infraction qui existe», a ajouté l'avocat de l'ex-patron du FMI.

Me Leclerc a dénoncé «une instruction secrète qui sort par lambeaux, par des révélations, qui sont des petits bouts de procès verbaux, des petits bouts de SMS, dont on ne sait absolument pas ce qu'il y a derrière».

«Je ne dis pas que rien n'est vrai (...), bien sûr qu'il y a des choses vraies. Mais qui s'interroge aujourd'hui sur ceux qui ont intérêt à faire ces révélations partiales et partielles?» a-t-il demandé, tout en affirmant n'avoir «aucune preuve qu'il y a un complot».

Dans cette affaire du Carlton, «si les participantes étaient rémunérées, pas un seul (mis en cause) ne dit que c'est DSK qui les a rémunérées, pas un seul ne dit que