Sur son agenda, Dominique de Villepin devra ajouter deux nouveaux rendez-vous judiciaires. Alors que l’ancien Premier ministre doit annoncer mercredi sa candidature - ou plus vraisemblablement sa non-candidature - à la présidence de la République, il pourrait être entendu comme témoin dans l’affaire Relais & Châteaux, qui voit l’un de ses proches incarcéré.
De sources judiciaires, Dominique de Villepin devrait aussi être interrogé, en janvier, par les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, chargés du volet financier de l'affaire Karachi. Cette convocation est liée en grande partie aux déclarations de l'intermédiaire Ziad Takieddine, mis en examen pour «recel et complicité d'abus de biens sociaux». Au cours de ses quarante-quatre heures d'audition depuis deux mois et demi, l'intermédiaire franco-libanais (à nouveau convoqué aujourd'hui) a affirmé aux juges - parfois en apportant des documents - que les versements de commissions, liés à des marchés d'armes au Pakistan et en Arabie Saoudite n'ont pas cessé avec l'arrivée au pouvoir de Jacques Chirac, en 1995. C'est pourtant ce que Dominique de Villepin avait affirmé aux magistrats lors de sa première audition, en novembre 2010.
Clan chiraquien. Estimant les explications de Ziad Takieddine plausibles, les juges, qui enquêtaient jusque-là sur un éventuel financement occulte de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, ont été autorisés à enquêter sur cet aspect du dossier, visant cette fois le c