Aussitôt convoqué… aussitôt candidat. Comme le révélait Libération la semaine dernière, le tout nouveau prétendant à l'élection présidentielle Dominique de Villepin va être entendu, début 2012, par les juges en charge du volet financier de l'affaire Karachi. L'audition a été fixée au 4 janvier. Entendu une première fois dans cette affaire en novembre 2010, l'ancien Premier ministre avait affirmé que les commissions occultes liées à des marchés d'armes au Pakistan avaient cessé après l'élection de Jacques Chirac en 1995. Des déclarations contestées par l'intermédiaire Ziad Takieddine, mis en examen pour «recel et complicité d'abus de biens sociaux» dans le dossier.
S'appuyant en partie sur les dénonciations de ce dernier, les juges Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke ont obtenu, fin novembre, un réquisitoire supplétif leur permettant d'enquêter sur la période 1997-2000. Et, donc, de mettre leur nez dans les réseaux chiraquiens après avoir enquêté sur ceux d'Edouard Balladur. Dominique de Villepin pourra être interrogé le 4 janvier sur ce second volet. Ce que conteste son avocat, Me Olivier Metzner, qui assure que son client sera entendu «sur les faits initiaux et l'arrêt des commissions, et non sur ces faits nouveaux».
Le nom de Dominique Galouzeau de Villepin est également cité dans une enquête ouverte à Strasbourg en janvier 2009 pour «escroqueries en bande organisée et abus de confiance». Une procédure qui vaut à d'anciens dirigeants de l'assoc