Rien à faire, ou presque… Telle est la tonalité officielle de l'Elysée après l'annonce surprise, dimanche soir, de la candidature de Dominique de Villepin à l'élection présidentielle. «Franchement, ce n'est pas du tout dans nos préoccupations du moment. Et parmi tous les dossiers sur la pile, celui-ci n'est pas prioritaire, assurait hier Franck Louvrier, conseiller communication de Nicolas Sarkozy. Ni nous ni les Français ne sommes dans le temps de la campagne, alors on verra bien où en est Dominique de Villepin dans quelques semaines…» De fait l'Elysée, comme l'ensemble de la majorité ainsi que les rares villepinistes, a été pris de cours par la décision de l'ex-Premier ministre. Mais l'avalanche de réactions des spadassins sarkozystes pour tuer dans l'œuf sa candidature, montre à quel point le camp présidentiel redoute le spectre de la division.
Chapelles. La principale crainte étant bien sûr celle évoquée, hier, par la députée (UMP) Valérie Rosso-Debord : «Un 21 avril à l'envers.» Même si le vent des sondages est plus clément ces temps-ci pour le chef de l'Etat, le risque de ne pas le voir figurer au second tour n'est pas pris à la légère à l'UMP. Certes, Jean-Louis Borloo a donné une sérieuse bouffée d'oxygène en renonçant à se présenter. Mais son retrait a aussi libéré de l'espace au centre et pour tous ceux qui veulent incarner une autre offre politique à droite.
A ce jour, outre Nicolas Sarkozy, huit candidats sont potentielle