«La majorité de gauche au Sénat fait exactement le contraire de ce qui est utile et bon pour notre pays. 30 milliards d’euros de dépenses supplémentaires et 60 taxes créées ou augmentées par le Sénat socialiste.»
Xavier Bertrand ministre de l'Emploi, dimanche, dans l'émission Radio France Politique.
«Dis-moi ce que tu fais au Sénat, je te dirai ce que tu ferais à l'Elysée.» Voilà, résumé dans un communiqué, le nouvel angle d'attaque de l'UMP : cibler l'action de la nouvelle majorité sénatoriale. Jusqu'ici, on avait surtout entendu Valérie Pécresse, ministre du Budget, sur le sujet :«Le Sénat devait être le miroir de la politique socialiste, quel beau reflet, ironisait-elle encore dimanche matin sur Europe 1. Soixante taxes votées en l'espace de deux semaines […], 2 milliards de dépenses sociales en plus, 30 milliards d'impôts en plus.» Le soir même, sur BFM TV, le ministre de l'Economie, François Baroin, évoquait «un choc fiscal de l'ordre de 30 à 45 milliards». A la même heure, lors de l'émission Radio France Politique, c'est Xavier Bertrand (Emploi) qui interpellait : «Regardez de près ce qu'est en train aujourd'hui de faire la majorité de gauche au Sénat. Elle fait exactement le contraire de ce qui est utile et bon pour notre pays. 30 milliards d'euros de dépenses supplémentaires et 60 taxes créées ou augmentées par le Sénat socialiste.»
A force de matraquer un élément de langage, on fini