Le «cas» Rachida Dati est loin d'être réglé à Paris: Jean-François Copé a annoncé s'être mis d'accord avec François Fillon pour ne pas l'exclure de l'UMP, mais l'entourage du Premier ministre a démenti et exigé que le patron du parti présidentiel tranche «une fois pour toutes». (voir la vidéo)
La virulente querelle pour un siège de député à Paris entre François Fillon, chef du gouvernement, et celle qui fut sa garde des Sceaux, Rachida Dati, est repartie de plus belle depuis quelques jours.
Dans une tribune assassine parue dans Le Monde lundi, la maire du VIIe s'en est à nouveau prise au Premier ministre, provoquant l'indignations à droite, le ministre Laurent Wauquiez allant jusqu'à évoquer l'exclusion de l'UMP de celle qui fut l'une des porte-parole de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
Puis, contre toute attente, le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, dont les relations avec le Premier ministre sont notoirement mauvaises, annonce mercredi avoir eu «un échange» avec François Fillon, au cours duquel ils se sont mis d'accord pour ne pas exclure Rachida Dati de l'UMP.
Une information aussitôt démentie par l'entourage de François Fillon, celui-ci faisant savoir, via un élu UMP, que le Premier ministre souhaitait au contraire que Jean-François Copé «règle une fois pour toutes la question» de Rachida Dati.
Selon cet élu contacté par l'entourage de M. Fillon, «le Premier ministre souhaite que Jean-François Copé fa