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Joly fustige «la xénophobie d’Etat made in France»

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La candidate EE-LV a détaillé ce samedi ses priorités, autour d'une économie verte capable de créer «un million d'emplois». Et a tiré à boulets rouges contre le gouvernement.
Eva Joly pose, le 06 avril 2011, à Dijon. (© AFP Jeff Pachoud)
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publié le 17 décembre 2011 à 16h35
(mis à jour le 17 décembre 2011 à 20h46)

Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle, a détaillé samedi ses priorités pour 2012, jugeant que "l'économie verte" peut créer jusqu'à "un million d'emplois" et y voyant le "seul chemin pour sortir de la crise".

Devant l'Agora d'EELV réunissant plus de 300 délégués et "coopérateurs", Joly a souligné que le projet du parti, qui doit être adopté dimanche, était une "boussole pour (le) mouvement", base de son "contrat écologique pour la République" qui sera présenté le 11 février prochain à Roubaix (Nord).

Toute de blanc vêtue, Joly a affirmé que sa "seule règle d'or serait de ne laisser personne au bord du chemin", avant de détailler ses "quatre priorités" dans un discours de 40 minutes.

"Dépenser moins pour vivre mieux"

Candidate de la sortie du nucléaire, Mme Joly a d'abord parlé d'un "temps d'urgence sociale et écologiste pour sortir de la récession", refusant "les logiques mortifères de l'austérité". En somme, "dépenser moins pour vivre mieux".

Très applaudie, elle s'est notamment prononcée pour le "blocage des loyers", relevant qu'"il y a même un petit pays où cela fonctionne, un petit pays exotique, l'Allemagne!" Selon elle, alors que "la France est malade du chômage", il est possible de "créer un million d'emplois" dans "l'économie verte" d'ici à 2020. Le chiffrage de cette annonce ne sera dévoilé qu'en janvier.

"C'est le seul chemin pour