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Libération

Villepin n’a pas fait de cadeau à Sarkozy

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Élysée . Le candidat à la présidentielle a profité de Noël pour attaquer le chef de l’Etat et François Hollande.
publié le 26 décembre 2011 à 0h00

Rien de tel qu’un 25 décembre pour faire entendre sa voix. On ne souffre guère de concurrence sur les ondes. Dominique de Villepin a donc saisi ce jour de Noël pour prendre la parole après plusieurs autres interventions depuis le début de la semaine. Et, une fois encore, il a pris bille en tête Nicolas Sarkozy, son adversaire préféré.

Se revendiquant «au-dessus des partis», l'ex-Premier ministre s'est d'abord dit déterminé à aller «jusqu'au bout» dans la course à l'Elysée et a nié que «les attaques» subies sur le plan judiciaire aient pu peser dans sa décision de concourir. Invité du Grand Rendez-vous Europe 1-le Parisien, le fondateur de République solidaire a expliqué que sa déclaration de candidature, le 11 décembre, a été motivée par «le devoir»,«la volonté de servir», et de s'opposer à «la République des partis» qui dicteraient leur choix aux électeurs. «Ce n'est pas à l'UMP de choisir le président de la République, ce n'est pas au Parti socialiste, pas plus qu'au Modem ou au Front national, c'est aux Françaises et aux Français ! Je ne veux pas que cette élection présidentielle soit kidnappée par les partis politiques», a-t-il clamé.

Mais son morceau de choix, il l'a consacré au chef de l'Etat. Sans le nommer. «Nous avons aujourd'hui, il le revendique, un président de droite. La France ne peut pas vivre avec un président hémiplégique qui représente une seule partie des Français», a m