Sortie avec fracas et claquement de portes. Arnaud Dassier, entrepreneur et actionnaire du site d'information Atlantico, démissionne de l'UMP. Il tentait d'être candidat dans la 3e circoncription du Loiret. Mais le parti lui a préféré un radical valoisien, Claude de Ganay, proche de Jean-Louis Borloo. Dassier flingue donc allégrement l'UMP, ses combines et le bilan de Nicolas Sarkozy, dont il a été le monsieur Web lors de la campagne 2007. Libération lui a donc proposé de s'en expliquer en piochant dans huit des tweets qu'il a publiés depuis 24 heures. Entretien.
L'UMP est donc un parti si peu démocratique et transparent ?
Il n'y a pas de culture démocratique à l'UMP, contrairement à la promesse de sa fondation. Cela explique que l'UMP n'ait pas du tout vu venir le succès populaire des primaires du PS.
Vous êtes donc un déçu de l'ultraprésidentialime façon Sarkozy
?
Il n'a pas fait qu'à moitié la rupture qu'il avait annoncé et qui l'a fait gagner. On est resté dans la continuité du modèle français que nous connaissons depuis trente ans et qui nous a conduits à la faillite économique et psychologique. Des dépenses publiques élevées payées par les dettes de nos enfants pour prétendument "protéger" les Français. Ou est la protection des Français quand on voit l'explosion du chômage ? On est allé dans la bonne direction, mais en procédant à des ajustements à la