«L'année dernière, il y a eu un rapport Cotis-Champsaur, […] des hauts fonctionnaires très pondérés qui ont déclaré que s'il n'y avait pas eu dix ans de baisses d'impôt depuis 2002, dix ans de gouvernement de droite, il n'y aurait pas de problèmes avec le respect des critères de Maastricht.»
Arnaud Montebourg le 22 août surEurope 1
En période de rigueur budgétaire, la bataille politique se focalise sur les déficits publics, et chacun rejette la responsabilité sur l'autre. Classique de la majorité : affirmer que la France, avant que survienne la crise, filait droit vers l'équilibre de ses finances publiques, ce qui est faux. Dans l'autre camp, on a plutôt tendance à pratiquer une lecture sélective de l'histoire. Ainsi Arnaud Montebourg, sur Europe 1 le 22 août : «La première des choses à faire, c'est d'abandonner l'ensemble des baisses d'impôt indécentes qui ont mis le pays dans cet état. Et, l'année dernière, il y a eu un rapport Cotis-Champsaur, ce ne sont pas des gauchistes, ce sont des hauts fonctionnaires très pondérés qui ont déclaré que s'il n'y avait pas eu dix ans de baisses d'impôt depuis 2002, dix ans de gouvernement de droite, il n'y aurait pas de problèmes avec le respect des critères de Maastricht en France.»
Le rapport de Paul Champsaur et Jean-Philippe Cotis traite effectivement dans un chapitre de l'impact des baisses d'impôt consen