Dimanche, le site de la députée UMP Valérie Boyer, auteure de la proposition de loi visant à réprimer la négation des génocides, - dont le génocide arménien de 1915 -, a été piraté par des militants pro-Turquie. La députée a également porté plainte hier après-midi à Marseille pour «insultes, injures, menaces de mort et de viol», proférées à son encontre et celle de sa famille via ses adresses mail et comptes Facebook et Twitter.
«Sexiste».«Je ne m'attendais pas à ce niveau de violence et de haine», précise l'élue des Bouches-du-Rhône à Libération, soulignant le caractère «très sexiste» des attaques dont elle a été victime. «D'autant que les messages d'amitié et de respect ont été multipliés à l'égard de la Turquie», ajoute-t-elle, avant de rappeler que «le débat mémoriel [avait] déjà eu lieu» en 2001 et que le texte voté jeudi est un texte de «cohérence législative».
L'adresse www.valerie-boyer.fr renvoyait jusqu'à dimanche soir à un écran noir affichant le drapeau turc ainsi qu'un texte en turc et en anglais, signé du groupe de hackers turcs «GrayHatz», fustigeant le gouvernement français et la communauté arménienne de France. «Vous, la diaspora arménienne, êtes de tels lâches que vous n'avez pas le cran d'ouvrir les archives arméniennes et de faire face à la vérité», pouvait-on y lire, la «vérité» évoquée faisant référence à l'impossibilité, pour les auteurs du