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Libération

Brice Hortefeux, un premier volet clos dans l’affaire

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L’hypothèse de la violation du secret professionnel n’a pu être prouvée.
publié le 3 janvier 2012 à 0h00

Entendu à trois reprises par les policiers, puis par les magistrats, Brice Hortefeux ne devrait plus être réentendu. L’enquête préliminaire ouverte pour violation du secret professionnel le 23 septembre, en marge du volet financier de l’affaire Karachi, a été close fin décembre. Sans suite. D’après les trois procès-verbaux de l’ancien ministre de l’Intérieur que nous avons pu consulter, les enquêteurs n’ont pas trouvé de preuves qu’il a eu connaissance, sans en avoir le droit, du dossier judiciaire.

Tout commence le 14 septembre dernier, à 10 h 43. Thierry Gaubert, ancien membre du cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère du Budget dans le gouvernement dirigé par Edouard Balladur, est écouté par la police dans le cadre de l'affaire Karachi. Les enquêteurs entendent alors Hortefeux déclarer à son ami : «Ta femme balance beaucoup apparemment.» Ou encore : «Ils ont énormément de choses.» L'ancienne épouse de Gaubert, Hélène de Yougoslavie, a en effet été entendue le 8 septembre et elle a expliqué que son mari se rendait souvent en Suisse chercher du liquide.

Activités.«Je ne disposais d'aucune autre information que celles publiées par Mediapart», se défend pourtant Brice Hortefeux. «Je ne pouvais pas lui donner de détail sur la procédure puisque je n'y avais pas accès», explique-t-il le 30 septembre devant les policiers. Or, à cette date, le nom de l'ancienne épouse de Thierry Gaubert n'est absolument pas cité par le site d'info