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Vœux

François Bayrou suit la voix de sa «boussole»

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Ni droite ni gauche, hausse de la TVA, corruption… Le candidat a décliné ses thèmes.
Les voeux de François Bayrou, à Paris, le 3 janvier 2011. (Reuters)
publié le 4 janvier 2012 à 0h00

En ce début d'année, François Bayrou a le moral. D'abord à cause des derniers sondages, qui le créditent de 13% d'intentions de vote. Et ensuite parce que la «petite boussole personnelle» du candidat centriste lui indique que, pour sa troisième tentative présidentielle, il pourrait bien se retrouver au second tour. «Elle me dit que, dans leur attente confuse, les gens attendent autre chose, une autre solution que l'habituelle confrontation entre la droite et la gauche, Nicolas Sarkozy et François Hollande», a estimé le président du Modem lors de la présentation de ses vœux à la presse. Pour lui, une partie de l'électorat de droite «commence vraiment à se dire que Sarkozy, c'est non. François Hollande va essayer de former dans l'opinion un réflexe de vote utile mais va s'y casser le nez».

«Volontaire et serein», comme il se dépeint, «la première mission de celui qui sera élu, le 6 mai prochain, sera de redonner le moral à tout le peuple français, le courage et l'envie, et l'optimisme calme», a-t-il déclaré.

«Les gouvernements des dernières années, de gauche puis de droite, ont une immense part de responsabilité. Ils ont pris les mauvaises décisions. Et c'est pourquoi ils doivent être sanctionnés. Il est sain que les Français tirent le bilan de tels échecs et ouvrent une nouvelle page de leur histoire», a-t-il poursuivi avant de se lancer sur ses thèmes de campagne : la reconquête du «produire en France» et la nécessité d'avo