Equipes cynophiles, Taser pour les gendarmes, nouvelles caméras: le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a profité vendredi d'une visite à la centrale nucléaire de Chinon pour annoncer un renforcement des mesures de sécurité dans ces installations.
Un mois après l'incursion très médiatisée de militants de Greenpeace dans deux d'entre elles, début décembre, Claude Guéant, accompagné du président d'EDF Henri Proglio, s'est rendu à la centrale d'Avoine (Indre-et-Loire), près de Chinon. Le 5 décembre dernier, les militants de Greenpeace avaient dû se contenter d'y accrocher une banderole sur la clôture extérieure, tandis que d'autres militants parvenaient à s'introduire dans les centrales de Cruas (Ardèche) et de Nogent-sur-Seine (Aube).
Après une visite des équipements souvent ultramodernes de la gendarmerie, Claude Guéant a annoncé la signature d'un "protocole d'action commune" entre la gendarmerie et EDF pour renforcer la sécurité des centrales et dissuader des actions de type Greenpeace.
"L'objectif est de faire en sorte que la sécurité des installations contre les risques terroristes soit durcie afin que la sûreté des centrales soit elle-même garantie dans des conditions d'efficacité optimale", a déclaré Claude Guéant à la presse.
Des «centaines de millions d'euros» investis
Les pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG), unités qui assurent depuis 2009 la sécurité des centrales, vont être renforcés. Les quelque 150 km de clôtures que compte le parc nucléaire français vont être vérifiés