Le président Nicolas Sarkozy a affirmé mardi que l'abrogation du quotient familial, proposée par le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande, aurait "des conséquences absolument dramatiques" pour la politique familiale de la France.
"Abroger le quotient familial aurait des conséquences absolument dramatiques pour la politique familiale de la France", a affirmé M. Sarkozy à Mulhouse à l'occasion de ses voeux à "la France solidaire".
Selon lui, "le succès de notre politique familiale nous est envié dans tout le monde". "Je n'accepterai jamais qu'on remette en cause le quotient familial, qui est le coeur de notre politique familiale", a-t-il ajouté devant environ 2.000 personnes rassemblées dans le Parc des expositions de la ville.
S'il est élu, François Hollande souhaiterait remplacer le quotient familial, qui offre un avantage fiscal croissant en fonction du nombre d'enfants et du niveau de revenu, par un crédit d'impôt qui permettrait d'atteindre les personnes non imposables.
Nicolas Sarkozy a estimé plus tôt mardi que la suppression du quotient familial serait "une folie", selon plusieurs responsables UMP qui participaient au petit-déjeuner de la majorité à l'Elysée.
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