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Villepin n'est «en aucun cas concerné par le fond» de l'affaire Karachi

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Karachi, une affaire d’Etatdossier
Au lendemain de son audition par les juges en charge du volet financier de l'affaire, Dominique de Villepin s'est défendu de toute implication.
Dominique de Villepin sur le plateau du «Grand journal» de Canal+, le 13 décembre 2011. (AFP Miguel Medina)
par
publié le 10 janvier 2012 à 12h21

«Je ne suis en aucun concerné par le fond de cette affaire, et c'est bien ce qui apparaît dans le dossier.» Dominique de Villepin s'est voulu ferme mardi, au lendemain de son audition par les juges chargés du volet financier de l'affaire Karachi.

«Les choses sont très simples», a-t-il déclaré sur France Info : «Jacques Chirac a arrêté les commissions, il les a arrêtées quand il est arrivé aux affaires, après son élection en 1995» à la présidence de la République.

Selon l'ancien Premier ministre, «à partir de là, la moralisation de la vie publique internationale, du côté français, a bien été engagée».

«Indépendance de la justice»

Les magistrats enquêtent sur un éventuel financement politique illicite de la campagne présidentielle de 1995. Ils ont récemment obtenu d'étendre leur enquête à une poursuite de cette corruption éventuelle sous la présidence de Jacques Chirac.

Dominique de Villepin, qui était alors secrétaire général de l'Elysée, avait déjà expliqué aux juges en novembre 2010 que les commissions sur les contrats d'armement ont été interrompues par le président Chirac en raison de soupçons de rétrocommissions.

Selon, Dominique de Villepin, candidat à la présidentielle de 2012, pour «traiter efficacement ces dossiers, il faut l'indépendance de la justice». «C'est pour cela que, da