Le président UMP de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a déclaré ce mercredi, lors de ses vœux à la presse, à Paris, qu'une alternance à gauche dans trois mois entraînerait des «conséquences économiques et sociales» qui pourraient être comparables «à une guerre».
«2012 sera une année de vérité», a-t-il lancé. «La gravité de la situation exige un cap et ne saurait s'accommoder ni du flou, ni de valses hésitations sur des sujets essentiels», a-t-il déclaré, s'en prenant, en creux, au candidat socialiste.
Le choix se fera entre «poursuivre une politique courageuse de modernisation et de restauration de notre compétitivité» ou «exhumer un programme archaïque et utopique», a-t-il ajouté.
«En 2012, nos compatriotes seront confrontés à un choix simple : dans les tumultes actuels, qui peut conduire la France et protéger les Français ? Qui peut défendre une vision ambitieuse pour la France ? Qui est le plus à même, face à la crise, de créer l'unité nationale et de rassembler dans un esprit de responsabilité ?» a-t-il achevé.
La présence de Le Pen «indispensable»
«Je ne voterai jamais pour un candidat de l'extrême droite, je ne partage en aucune façon les idées que défend l'extrême droite», a également déclaré Bernard Accoyer, au cours de ses vœux à la presse, ce mercredi. «A l'inverse, je pense qu'il est indispensable que sa représentante soit présente lors