Près de huit Français sur dix (77%) jugent que la lutte contre l'exclusion n'est pas une priorité des candidats à l'Elysée, alors que pour 85%, elle devrait l'être, selon une étude Harris Interactive pour la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (Fnars).
Selon ce sondage publié vendredi, plus de quatre Français sur dix (41%) déclarent avoir été confrontés à une situation de précarité au cours des trois dernières années, que ce soit pour eux-mêmes (20%) et/ou pour un proche (34%).
Une large majorité de Français a le sentiment que la lutte contre la précarité et l'exclusion ne fait pas partie aujourd'hui des priorités des programmes des différents candidats à l'élection présidentielle.
C'est l'avis partagé par 77% des personnes interrogées, dont près d'un quart (24%) jugent même que cela n'est "pas du tout" une priorité des programmes des candidats, quand seulement un Français sur cinq (20%) estime que ce sujet est traité comme une priorité dans les programmes.
Les sympathisants de gauche sont encore moins nombreux que la moyenne à juger que les candidats ont accordé jusqu'à maintenant une place prioritaire à la lutte contre la précarité et l'exclusion (17% adhèrent à cette opinion), précise l'enquête.
Les sympathisants de droite sont un peu plus nombreux que la moyenne (35%) à estimer que ce thème est d'ores et déjà une priorité.
D'autre part, sept Français sur dix (70%) se disent favorables à l'idée d'associer les personnes en situation de précarité