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Libération
Reportage

«La saison des tempêtes vient d'éclater sur la France»

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En meeting ce week-end à Nantes, Jean-Luc Mélenchon revient sur la dégradation. Pas uniquement, selon le candidat du Front de gauche, la «responsabilité de Nicolas Sarkozy» mais celle d'un système, dont le chef de l'Etat «est l'agent».
Jean-Luc Mélenchon, Paris, le 7 juillet 2011. (Photo: Olivier ROLLER)
par Lilian ALEMAGNA, envoyé spécial à Nantes
publié le 14 janvier 2012 à 19h50
(mis à jour le 14 janvier 2012 à 21h29)

Jean-Luc Mélenchon le répète souvent: il est sensible aux «hasards» qui jalonnent son parcours politique. Une dégradation de la note de la France par l'agence de notation Standard & Poor's annoncée au lendemain d'une émission politique remarquée et à la veille de son premier meeting de 2012, ce samedi, au Zénith de Nantes... Le timing aurait pu être pire.

Le candidat Front de gauche à la présidentielle est en grande forme. Encore dans l'euphorie de sa prestation télé de jeudi soir sur France 2. A Nantes, à l'heure du déjeuner dans un restaurant faussement provençal au beau milieu d'une zone industrielle, le député européen refait l'émission. «Pujadas avait dit: ''pas de bataille de chiffres''. Mais moi j'avais l'arme atomique, sourit-t-il devant un ''déca''. Et puis c'est épuisant comme émission! Tu ruisselles! Tu perds du poids!» Il interpelle ensuite son conseiller, Alexis Corbière, sur l'«écoute collective», qu'il a organisé à Paris: «Toi aussi t'as mis les tweets?»

Capitulation


Balade digestive jusqu'au Zénith, puis conférence de presse avec le directeur du journal l'Humanité et député européen PCF, Patrick Le Hyaric. «ça va?»