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Sécurité : ce que proposent les candidats à la présidentielle

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A l'heure où Claude Guéant présente, pour la dernière fois du quinquennat, les chiffres de la délinquance, le point sur les programmes des partis.
En Seine-et-Marne, en 2010. (Photo Gérard Julien. AFP)
publié le 17 janvier 2012 à 10h28
(mis à jour le 17 janvier 2012 à 13h22)

PS : vers une «culture du résultat»

Le candidat du Parti socialiste souhaite «mettre les policiers et les gendarmes là où les besoins sont les plus nécessaires avec des réponses pénales plus rapides et mieux adaptées aux nouvelles formes de délinquance, assorties d'un suivi pendant et après la période d'incarcération pour éviter la récidive». Objectif: «Passer de la politique du chiffre à la culture du résultat», avec une «évaluation fondée sur la qualité du service rendu». Pour accroître la «présence quotidienne» des gendarmes et des policiers «dans la rue», le PS prévoit de revenir sur les 10 000 suppressions de poste intervenues à cause du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

Une centaine de «zones de sécurité prioritaire» seraient par ailleurs créées en reprenant «la philosophie de la doctrine de la police de proximité». Le PS souhaite faire de «la protection des plus vulnérables sa première ambition» et déployer dans chaque territoire «une concertation étroite» entre forces de sécurité, parquet et élus locaux. François Hollande souhaite également «faire en sorte que les mineurs délinquants soient écartés de leur quartier en ouvrant des établissements de rééducation renforcés bien plus nombreux qu'aujourd'hui». Pour «répondre à chaque acte par une sanction rapide et juste», et ce dès le «premier acte de délinquance», le PS préconise de dé