François Fillon, en réponse à une question du patron de l'UMP Jean-François Copé, a de nouveau dénoncé mardi, à l'Assemblée, la réaction de la gauche à la dégradation de la note de la France, la qualifiant de "petit tsunami médiatique" "indécent" et "déplacé".
"Nous avons assisté vendredi à une sorte de petit tsunami médiatique qui était par moment aussi indécent que déplacé", a déclaré M. Fillon.
Le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne) avait aussi fustigé dans sa question les réactions socialistes, en particulier celle du candidat à la présidentielle François Hollande: "J'ai été comme beaucoup indigné de voir M. Hollande, depuis les Antilles, dans une salle il est vrai à moitié vide, penser que ce qui est une mauvaise nouvelle pour la France serait une bonne nouvelle pour lui".
Pour François Fillon, qui a rappelé les différentes décisions prises par les trois principales agences vis-à-vis du triple A français, Standard and Poor's, Moody's et Fitch, "à leur manière, disent la même chose".
«Inutile de se jeter avec gourmandise» sur les notes des agences
"Elles disent qu'il y a une très grande incertitude qui pèse sur l'économie européenne et il est donc parfaitement inutile de se jeter avec gourmandise sur leurs jugements pour leur faire dire ce qu'ils ne disent pas", a-t-il plaidé.
Evoquant notamment la légère baisse des taux d'emprunt à 10 ans pour la France, il a argué que, "pour une fois", les marchés avaient "été un peu moins erratiques que les responsables polit