Menu
Libération
Récit

Postes dans l'éducation : Hollande fait la leçon à son équipe

Article réservé aux abonnés
L'aile gauche du PS s'est étonnée que les 60 000 postes promis par Hollande dans l'éducation soient compensés au sein de la fonction publique d'Etat. D'où le recadrage du candidat.
Benoît Hamon, porte-parole du PS, le 2 janvier 2012 à Paris (Photo Miguel Medina. AFP)
publié le 18 janvier 2012 à 0h28
(mis à jour le 18 janvier 2012 à 19h29)

«On a tout pour gagner. Si on ne gagne pas, on ne le devra qu'à nous-mêmes.» François Hollande a sévèrement rappelé ses troupes à tirer dans le même sens, au lendemain d'un communiqué de l'aile gauche du PS pour crtiiquer les déclarations de Jérôme Cahuzac sur la promesse du candidat de créer 60.000 postes en cinq ans dans l'éducation.

Le président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, chargé du budget au sein de l'équipe de campagne, avait prévenu, lundi sur France 2, qu'«il n'y (aurait) pas de postes supplémentaires créés dans la fonction publique d'Etat» parce que «la France n'en a tout simplement pas les moyens». Quid de l'annonce de Hollande, pendant la primaire, de créer 12.000 postes par an dans l'éducation? Cela se ferait «par redéploiement», croit savoir Cahuzac.

«Périmètre constant de la fonction publique d’Etat»

Le lendemain, la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, le député Henri Emmanuelli et Benoît Hamon, porte-parole du PS, signent un communiqué pour s'étonner de «l'interprétation faite par Jérôme Cahuzac», tout en vantant «la proposition ambitieuse» de Hollande. «Si les 60.000 créations de postes [...] ne devaient l'être que par redéploiement, cela reviendrait à réduire le service public de la santé ou de l'emploi pour consolider les moyens de l'Education nationale», dénoncent-ils. Les trois tenants de la gauche du PS préviennent qu'une mesure consistant à déshabiller d'autres administrations publiques pour rhabiller l'éducation «n