De «timides avancées» en faveur du chômage partiel, loin des mesures énergiques prises par l'Allemagne, jeudi les éditorialistes jugent souvent que le sommet «social» de la veille a surtout été un «sommet électoral».
«Le rendez-vous social rebaptisé sommet sur la crise par l'exécutif constituait, surtout, un sommet… électoral. Il s'apparente à une opération survie à l'approche de la présidentielle», résume François Martin dans Le Midi Libre.
«Annoncée sommet social, rebaptisée sommet de crise et finalement sommet de peu, cette matinée avec les syndicats n'aura été qu'une saynète dans le jeu du quinquennat, une articulation entre mandature et candidature», s'insurge Daniel Ruiz dans La Montagne.
Comédie également pour Philippe Waucampt (Le Républicain Lorrain): «Premier acte de la dramaturgie, le sommet social avait pour objet de brosser un portrait consensuel – a minima – du chef de l'Etat en lui faisant consulter les partenaires sociaux.» «Ni une montagne, même pas une colline, le sommet a donc accouché logiquement d'une souris. Ou plutôt de la mise en scène d'une parodie de dialogue social», comédie toujours dans Le Courrier Picard sous la plu