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Libération

Désir dénonce un «sommet faussement social»

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Au lendemain du «sommet de crise» de l'Elysée, le numéro deux du Parti socialiste fustige le «déclin social» causé par la politique gouvernementale.
Harlem Désir le 9 octobre 2011 au siège du parti socialiste à Paris (Photo Johanna Leguerre. AFP)
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publié le 19 janvier 2012 à 10h52
(mis à jour le 19 janvier 2012 à 11h43)

Harlem Désir, numéro 2 du Parti socialiste, a jugé jeudi que le sommet de l'Elysée la veille était un «sommet faussement social pour dissimuler la vraie TVA scandale».

Nicolas «Sarkozy parle d'un "sommet social", mais pour les Français, Sarkozy incarne le déclin social: 1 million de chômeurs supplémentaires, l'échec pour Pôle emploi où il ne propose de rétablir que 1 000 des 1 800 postes qu'il a supprimés, le logement social ponctionné, la protection sociale attaquée», a estime l'eurodéputé dans un communiqué. «Comment peut-il encore oser faire des promesses ?»

Selon Harlem Désir, «il cherche à cacher le vrai agenda de la droite: de nouvelles menaces sur les droits sociaux, un 3e plan de rigueur payé par les Français tandis que les cadeaux fiscaux sont maintenus pour les plus riches !»

Sur la TVA sociale (le chef de l'Etat a dit qu'il rendrait «avant la fin du mois» sa décision sur ce «chantier»), l'eurodéputé assure que c'est surtout «la TVA scandale et immorale !»

«C'est un scandale d'imposer davantage les Français alors qu'il maintient l'allégement de l'ISF (Impôt sur la fortune, ndlr) pour les plus riches, c'est immoral de demander tous les efforts aux Français moyens et modes