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décryptage

Hollande, un discours à clefs

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Le candidat PS, pour le premier de ses sept meetings de campagne, a parlé de «la France qui souffre et qui espère», de lui et de son rapport avec la gauche et le pays, de son «rêve français».
Nuage de mots sur le discours de François Hollande au Bourget le 22 janvier 2012. (Wordle/Libération)
publié le 22 janvier 2012 à 19h21
(mis à jour le 22 janvier 2012 à 20h07)

«Il va parler aux Français», leur «montrer la profondeur qui est la sienne», «les Français veulent en savoir plus sur lui», croyaient savoir les membres de son équipe de campagne, dans les travées du Bourget. Les jeunes socialistes chauffent la salle -plus de 20.000 sympathisants présents - sur «Hollande président» et l'air techno «Le changement c'est maintenant», Yannick Noah salue «la famille» et un clip trace le portrait de Hollande, du jeune énarque en sepia au candidat en campagne

Pour le premier de ses sept grands meetings, devant tous les responsables du PS, François Hollande est effectivement «venu parler de la France». Et de tant d'autres choses. Du quinquennat qui «s'achève dans la tourmente», de son «rêve français» pour le prochain, de lui – même s'il ne s'est guère étendu sur le registre personnel -, d'égalité et de justice, de sa conception de la fonction présidentielle. Comme le montre l'image ci-dessus -où les mots apparaissent d'autant plus gros qu'ils ont été prononcés fréquemment- le candidat socialiste a marqué fortement certains thèmes. Retour sur son discours d'une heure et demie (voir l'intégralité ici) en quelques phrases-clés.

«Laissez-moi vous en dire davantage»

… Mais Hollande goûte peu l'exercice du «je»: «C'est vrai que je ne m'exhibe pas, je reste moi même, ce que vous voyez ici