Et un candidat antisystème de plus ! Cette fois, version gaullienne, modèle «ici Londres». Car Nicolas Dupont-Aignan, le député-maire d'Yerres (Essonne) et candidat à la présidence de la République, se bat «pour une France libre», son slogan de campagne, «car c'est la clé de tout. Il faut se libérer du bipartisme réducteur qui étouffe la France».

Le président de Debout la République veut «incarner la seule alternative au système de l'UMP et du PS, qui a échoué dans tous les domaines depuis trente ans». Devant près d'un millier de personnes réunies dans la salle pleine à craquer du Théâtre du Gymnase à Paris, il a appelé hier dans un discours fleuve d'une heure trois quarts, improvisé la plupart du temps «à balayer la caste des incompétents qui nous gouvernent. Au nom de quoi devrions-nous nous coucher devant ces incompétents ?» Le candidat souverainiste a par ailleurs profité de son meeting de lancement de campagne pour demander à ses partisans de poursuivre leur effort en vue de l'obtention des 500 parrainages nécessaires pour concourir à l'Elysée.

Nicolas Dupont-Aignan a pointé «les eurocrates de Bruxelles, des responsables non élus de la Commission européenne».«Êtes-vous prêts à rompre les traitéseuropéensqui organisent notre impuissance nationale», a-t-il lancé à l'adresse des autres candidats. A titre symbolique, s'il est élu président de la République, il fera décrocher des bâtiments publics le drape