«Je vais voter pour lui. C’est un candidat que j’ai choisi. J’avais déjà voté pour lui à la primaire, ça a été mon premier vote, un geste important pour moi. Je ne suis pas encartée au Parti socialiste. J’y ai songé, mais je suis trop occupée cette année par mes études et je ne le ferai qu’à condition de pouvoir m’investir réellement. François Hollande était pour moi le seul candidat à avoir une chance de l’emporter face à Nicolas Sarkozy. C’est une candidature raisonnable, ce qui n’est pas péjoratif à mes yeux.

«Politiquement, j'étais intéressée par une candidature comme celle d'Arnaud Montebourg, mais il n'était, à mon avis, pas encore prêt à s'imposer pour battre la droite. Il lui faut encore attendre. Martine Aubry n'avait pas non plus le charisme nécessaire. Je suis la campagne avec intérêt. Je trouve les médias particulièrement durs avec Hollande. Ils se plaisent à relayer cette image du candidat mou. Il n'y a qu'à voir l'importance donnée à l'expression du "capitaine de pédalo" qui a tourné en boucle. Face à ces attaques, souvent basses, je remarque que François Hollande ne se laisse pas déstabiliser. Cela peut paraître énervant car il semble manquer de fermeté, c'est vrai. Mais en même temps, je trouve rassurante cette tranquillité. Il a une forme de sagesse, de calme qui nous change de ce que nous avons connu durant ce mandat. Et qui me semble une qualité pour un candidat à la présidence de la République.

«Le seul vrai reproche que je lui ferais, c’est cette