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Malgré ses 1% d'intention de vote, Morin veut aller «jusqu'au bout»

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Le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, assure qu'il ne se retirera pas du processus électoral, malgré sa candidature contestée au sein de son parti.
Le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, le 27 novembre 2011 à Berville-sur-Mer, dans l'Eure. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
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publié le 25 janvier 2012 à 10h13

Le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, dont la candidature présidentielle créditée de moins de 1% d'intention de votes est contestée dans son parti, a réaffirmé ce mercredi sa détermination à aller jusqu'au bout et a contesté avoir négocié son retrait avec Nicolas Sarkozy.

«Je suis déterminé, et ma candidature je compte bien la mener jusqu'au bout», a affirmé sur RMC et BFMTV Hervé Morin, en réponse aux rumeurs laissant entendre qu'il pourrait prochainement se retirer de la compétition.

«Je ne resterai pas toujours à 1%», a estimé l'ancien ministre de la Défense en évoquant une seule hypothèse pour un éventuel retrait, le risque de ne pas avoir un représentant de la majorité au second tour «dans l'hypothèse d'un Front national extrêmement élevé».

«C'est un sujet d'importance qu'il ne faut pas traiter à la légère, mais on n'est pas aujourd'hui dans ce cas de figure», a-t-il tranché en expliquant avoir déjà récolté 300 signatures sur les 500 nécessaires à sa candidature.

Rencontre avec le chef de l'Etat

Ce mardi, les principaux ténors du Nouveau Centre se sont publiquement prononcés en faveur de Nicolas Sarkozy. L'un d'entre eux a justifié cette initiative par la rencontre, le 20 janvier, entre Hervé Morin et le chef de l'Etat durant laquelle, selon cette source, le patron du Nouveau Centre aurait tenté de monnayer le retrait de s