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Libération

Une confiance aveugle à droite

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A peine troublés, les cadres de l’UMP admettent qu’ils attendent plutôt un appel à la mobilisation.
publié le 25 janvier 2012 à 0h00

Dans l'adversité, l'UMP serre les rangs. Et attend le prodige. La majorité veut se convaincre que la campagne à venir sera «hors norme». Elle rêve d'une guerre éclair et d'une remontée fulgurante de Nicolas Sarkozy, le candidat qui ne craint pas de dire que la sortie de crise passe par l'effort et la rigueur.

Les bons soldats de la droite ne sont-ils pas troublés quand leur chef se laisse aller à quelques confidences sur sa vie après la défaite ? «Absolument pas», protestent ses dirigeants. «Que voulez-vous qu'il dise ? Bien sûr que la vie continue après une défaite», explique le secrétaire d'Etat aux Transports, Thierry Mariani. «C'est humain», renchérit le député UMP Pierre Méhaignerie. Ce serait même, assurent certains, une habile façon de se faire désirer : «En parlant vrai, Nicolas Sarkozy suscite la confiance», s'emballe Christian Vanneste. Le député UMP Dominique Bussereau assure qu'il a «très souvent» entendu Sarkozy expliquer qu'il n'y avait, pour lui «pas d'après en politique» : «Il a toujours dit qu'il n'irait jamais, comme Giscard, se faire élire conseiller général.»

Ultime réforme. Mais Busserreau s'impatiente. Comme plusieurs autres élus, il attend du candidat Sarkozy un «message de mobilisation» et il se désole de la pauvreté de l'offensive de la «cellule riposte» de Brice Hortefeux. Quelques députés proches de Xavier Bertrand confiaient hier, que le chef d