Pour créer des postes dans l'Education nationale et au sein de l'ensemble justice, police, gendarmerie, François Hollande entend notamment s'appuyer, s'il est élu, sur les départs prévus à la Défense, a expliqué vendredi Michel Sapin, chargé du projet présidentiel.
Le candidat socialiste a confirmé jeudi son intention de mettre fin au non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite dans la Fonction publique d'Etat et de créer 12 000 postes par an dans l'Education et 1 000 dans la police, justice gendarmerie. Mais il s'est engagé dans le même temps à ne pas augmenter le nombre d'agents.
Tout en reconnaissant que certains ministères ne verraient «pas nécessairement» tous les départs remplacés, il a dit avoir «là-dessus une certaine souplesse», grâce à la «loi de programmation militaire qui a été votée».
Cette loi, qui définit les grandes orientations de la Défense en hommes, infrastructures et matériels, prévoit la suppression de 54 000 emplois militaires et civils sur 320 000 sur la période 2009-2014.
Selon M. Sapin, cette loi, que «personne n'a l'intention de remettre en cause», se traduit par une «diminution des effectifs de 8 000 emplois» chaque année qui font partie de la Fonction publique d'Etat.
«Clarification des compétences»
Pour le responsable, «le seul fait de ne pas changer le rythme actuel dans la Défense donne la variable qui permet