Pourquoi accueillir le forum Libération à Grenoble ?
C'est beaucoup de plaisir. 23.500 personnes inscrites en début de forum, c'est déjà un très grand succès. En plus c'est une belle histoire. Grenoble est une terre d'accueil des hommes, des idées. Avoir pendant trois jours cette qualité d'échanges, de confrontations de projets, de propositions est quelque chose pour moi d'essentiel. Grenoble peut se montrer ouverte à ce genre d'initiative, je crois que c'est mieux que les discours porteurs de discrimination.
Est-on, avec ce genre d'événement, dans la décentralisation du débat d'idée ?
Oui. C'est une façon de dire que la République est la chose publique, mais que la chose publique ce n'est pas que l'État. C'est aussi les collectivités territoriales, de plus en plus, je l'espère, l'Europe, et puis tout ceux qui peuvent intervenir au nom de nos concitoyens. La démocratie comme la République s'incarne aussi dans la Cité. J'ai l'habitude de dire qu'il n'y a pas de Cité sans citoyens, pas de république sans républicains donc sans acteurs du vivre et de l'agir ensemble.
Où, mieux, que dans les collectivités et notamment dans les villes, les grandes agglomération, on retrouve cette qualité à la fois de proximité, d’écoute des préoccupations de nos concitoyens sur ce que représente pour eux la vie quotidienne.
Et puis les innovations scientifiques mais aussi sociales et sociétales qui sont à l’exercice dans nos collectivités aboutissent à des p