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«Courage» ou «coup de poignard»: les réactions à l'intervention de Sarkozy

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Camp contre camp: les ténors de la majorité et de l'opposition ont réagi aux annonces du président de la République.
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publié le 30 janvier 2012 à 8h14
(mis à jour le 30 janvier 2012 à 15h39)

- La Première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a expliqué lundi sur RTL qu'elle avait trouvé Nicolas Sarkozy "un peu perdu" lors de son intervention télévisée et critiqué des mesures prises "dans l'improvisation". "Je ne pense pas que François Hollande soit arrogant, une élection n'est jamais gagnée, mais j'ai le sentiment que le président de la République est un peu perdu", a déclaré Mme Aubry. "La vraie compétitivité aujourd'hui, même si on regarde l'Allemagne, ce n'est pas de baisser le coût du travail, c'est-à-dire les salaires, car finalement c'est cela qu'il a annoncé (...), c'est la +TVA Sarkozy+", a-t-elle estimé. "Pourquoi changerait-il de politique à 80 jours d'une élection? Il a commencé en aidant les plus privilégiés, avec notamment le bouclier fiscal, et il termine en faisant payer les classes populaires et moyennes", a déploré Mme Aubry. "C'est une erreur économique et une profonde injustice sociale", a-t-elle jugé.

- Xavier Bertrand, ministre du Travail: "Pour Nicolas Sarkozy, la priorité est la même que celle des Français: l'emploi, l'emploi, l'emploi. Et au-delà des mesures décidées lors du sommet pour l'emploi, il en faut d'autres plus structurelles comme la baisse des charges sur le travail. C'est dès maintenant qu'il faut prendre de nouvelles décisions, non seulement pour éviter l'explosion du chômage, les délocalisations, et pour se donner les moyens d'une baisse durable et importante du nombre d