Eva Joly, la candidate écologiste à l'Elysée, entourée de Daniel Cohn-Bendit, Cécile Duflot et José Bové, a tenté lundi de «redonner du souffle» à une campagne qui patine, avec des sondages toujours sans aucun relief à douze semaines du premier tour.
Faire bloc autour de la candidate. Tel aurait pu être le mot d’ordre du jour de cette conférence de presse sur l’Europe, alors que s’ouvrait à Bruxelles un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne.
Eva Joly a proposé de créer un vice-Premier ministre des affaires européennes, de sortir le domaine des affaires européennes du domaine réservé du président de la République, plaidé pour que la Banque centrale européenne «puisse émettre des eurobonds», ou encore une «politique fiscale commune».
Voilà pour le fond. Sur la forme, l’heure était à la thérapie de groupe pour mieux se mobiliser.
Pour Daniel Cohn-Bendit, si la disparition de l'écologie de la campagne est de la responsabilité «collective» des écologistes, la «responsabilité de remettre l'Europe et l'écologie dans le débat de cette campagne, c'est aussi notre responsabilité».
D'où cette conférence de presse, occasion «collective» de «tirer la sonnette d'alarme». «Si nous n'arrivons pas à retrouver un second souffle», celui d'EELV lors des élections européennes de 2009, alors «on ne s'en sortira pas», prévient-il.
De son côté, Cécile Duflot, la secrétaire nationale du parti, qui n