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Analyse

Un Bayrou old school pour séduire les profs

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Le candidat du Modem a dévoilé samedi les grandes lignes de son programme pour l’Education.
publié le 6 février 2012 à 0h00

François Bayrou a remis, samedi, à la Maison de la chimie, à Paris, son costume d’agrégé de lettres classiques et la blouse grise de hussard noir de la République. Un sujet qui lui tient à cœur. Devant près de 700 participants, selon les organisateurs, et fidèle à son agenda, il a dévoilé les grandes lignes de son programme touchant à l’Education nationale avec trente propositions de nature à ravir les enseignants.

En d'autres termes, il a dit que les profs devaient être respectés, leur autorité préservée et surtout que le budget de l'Education nationale devait être maintenu. Après avoir fait du gel des dépenses publiques, au lendemain de la dégradation de la note de la France, l'horizon de son mandat pour le désendettement de la France, l'ancien prof s'est autorisé une incartade budgétaire pour l'Education. Il souhaite en effet le maintien des «moyens existants» pour «le mammouth» décrié par Claude Allègre. Mais il rejette la proposition de François Hollande, de recruter 60 000 postes en cinq ans. L'effort qu'il faut «faire, pour les deux premières années du mandat, sans moyens supplémentaires, mais avec des moyens garantis» se résume, budgétairement, pour les années qui viennent, «à la garantie des moyens existants, et ce sera sans grand effort de la nation», a-t-il expliqué. Ministre de l'Education nationale dans le gouvernement d'Edouard Balladur de 1993 à 1997, avec, à son débit, la fameuse révision de la loi Falloux, François Bayrou m