Le sésame des 500 parrainages d'élus de 30 départements, a-t-il vécu? Ce barrage, inventé en 1962 puis renforcé en 1976 pour évincer les «candidatures fantaisistes», empoisonne, comme à chaque présidentielle, la vie des candidats dont le parti ne dispose pas d'un large socle d'élus. Mais cette année, le risque de voir Marine Le Pen, entre 16 et 19% dans les sondages, recalée de la compétition embarasse les autres partis, même si certains la suspectent de bluffer. Au point que François Bayrou a estimé, ce week-end, que les formations politiques devront en parler pour assurer le «pluralisme». La gauche s'y oppose. Et la candidate FN, qui dit peiner à passer le seuil des 400 signatures, si elle salue le «comportement républicain» du centriste, préfère une autre «réponse très simple: l'anonymat des parrainages».
Décryptage
Quelles pistes pour réformer les parrainages ?
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Marine Le Pen, le 1er février à Paris (Photo Martin Bureau. AFP)
par Laure Equy
publié le 13 février 2012 à 13h12
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