Menu
Libération
Décryptage

Quelles pistes pour réformer les parrainages ?

Article réservé aux abonnés
Alors que certains candidats peinent à collecter les 500 paraphes, l'idée de réformer le filtre actuel pour concourir à la présidentielle refait surface. Signatures de citoyens, anonymat, double parrainage : le tour des propositions.
Marine Le Pen, le 1er février à Paris (Photo Martin Bureau. AFP)
publié le 13 février 2012 à 13h12

Le sésame des 500 parrainages d'élus de 30 départements, a-t-il vécu? Ce barrage, inventé en 1962 puis renforcé en 1976 pour évincer les «candidatures fantaisistes», empoisonne, comme à chaque présidentielle, la vie des candidats dont le parti ne dispose pas d'un large socle d'élus. Mais cette année, le risque de voir Marine Le Pen, entre 16 et 19% dans les sondages, recalée de la compétition embarasse les autres partis, même si certains la suspectent de bluffer. Au point que François Bayrou a estimé, ce week-end, que les formations politiques devront en parler pour assurer le «pluralisme». La gauche s'y oppose. Et la candidate FN, qui dit peiner à passer le seuil des 400 signatures, si elle salue le «comportement républicain» du centriste, préfère une autre «réponse très simple: l'anonymat des parrainages».

Le parti d'extrême droite doit défendre, jeudi devant le Conseil constitutionnel,