Nicolas Sarkozy s'est amusé lundi à Issy-les-Moulineaux à faire durer le suspense sur l'annonce de sa candidature à la présidentielle, attendue cette semaine, en repoussant avec ironie les questions insistantes de la presse.
Sitôt arrivé dans les nouveaux bâtiments de la direction générale de la gendarmerie, le chef de l'Etat a été encerclé par un groupe de journalistes un peu plus étoffé qu'à l'ordinaire, qui l'a sollicité à plusieurs reprises sur la date à laquelle il compte entrer dans la course à l'Elysée.
«Si je vous le dis, vous ne viendrez pas demain !», a-t-il répondu à une première interpellation d'un journaliste.
«M. le président, vous pouvez nous donner un signe?», a tenté une de ses collègues. «Demandez à la gendarmerie», a riposté Nicolas Sarkozy, avant d'ajouter face à la caméra, visiblement content de sa réplique: «Ah, elle est bonne celle-là...»
Selon plusieurs sources proches du gouvernement et de l'UMP, le chef de l'Etat devrait officiellement revêtir cette semaine son costume de candidat à un second mandat, avant un premier meeting de campagne d'ores et déjà programmé à Marseille le dimanche 19 février.
Plusieurs pistes d'annonce sont évoquées dans son camp, d'une intervention lors d'un journal télévisé du soir à une sortie en province. M. Sarkozy se rend mardi à Bourgoin Jallieu, dans l'Isère, pour une visite au siège du fabricant de panneaux solaires Photowatt et il a prévu jeudi une autre visite provinciale, à un endroit q