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1965-2007: comment les sortants se sont présentés à la présidentielle

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(INA)
publié le 14 février 2012 à 10h00
(mis à jour le 14 février 2012 à 15h34)

Devant les caméras de l'ORTF, dans leur fief ou à côté de leur femme. Grandiloquents ou détendus. Depuis 1965 et la première élection présidentielle au suffrage universel direct de la Ve République, les sortants –présidents, premiers ministres ou ministres– ont fait preuve de diversité pour déclararer leur candidature à l'Elysée. Rétro.

1965: Charles de Gaulle ou le «renoncement»

C'est la toute première élection présidentielle au suffrage universel direct en France depuis... 1848 et la Deuxième République. Après la réforme constitutionnelle de 1962, Charles de Gaulle se présente le 4 novembre 1965 aux suffrages des Françaises et des Français dans une allocution ultra-classique où il pose en sauveur. S'il échoue? «Personne ne peut douter que la France s'écroulera aussitôt», chevrote-t-il en agitant le repoussoir de «l'Etat livré aux partis» et des «influences étrangères». Le 5 décembre, 44,80% des Français voteront tout de même pour le «renoncement» et François Mitterrand. De Gaulle est élu plus chichement qu'espéré.

1969: Pompidou et Poher, deux quasi-sortants

Après la «chienlit» de mai 1968, de Gaulle démissionne le 28 avril 1969, au lendemain de son référendum raté. L'élection oppose Alain Poher, président par intérim, et l'ex-Premier ministre Georges Pompidou. Avec le choc du départ du général, l'heure n'est pas aux flons-flons pour les déclarations. Poher la joue intérimaire bientôt candidat à la télé.

Quant à Pompidou, la première annonce officielle de sa candidature est faite par un député du parti gaulliste UDR,