Corinne Lepage a souligné mardi qu'elle était «bien sûr» toujours candidate à la présidentielle, car l'écologie a besoin d'«un avocat», sa profession, et non d'«un juge», celle d'Eva Joly.
Comme France 2 lui demandait, au lendemain du renoncement de l'ex-ministre Christine Boutin qui a rallié Nicolas Sarkozy, si elle-même irait jusqu'au bout, Mme Lepage a déclaré : «Bien sûr! Je cherche mes 500 signatures que je n'ai pas encore.»
«Je suis plus que jamais décidée à aller jusqu'au bout dans cette campagne car si je n'y suis pas, l'environnement n'y sera pas réellement. L'environnement n'a pas besoin d'un juge, il a besoin d'un avocat», a ajouté Mme Lepage.
La candidate EELV Eva Joly, est «une femme éminemment respectable», mais elle «ne connaît pas les dossiers environnementaux comme ceux qui, comme moi, sont plongés dedans depuis 35 ans», a poursuivi la présidente de Cap 21.
L'ancienne ministre de l'Environnement du gouvernement Juppé a encore assuré que «les thèmes de campagne de Nicolas Sarkozy ressemblent furieusement à ceux de Jean-Marie Le Pen en 1995». «Je ne me reconnais pas dans les valeurs de Nicolas Sarkozy» notamment depuis son interview au Figaro magazine dimanche, a-t-elle dit.
Chez François Hollande en revanche elle «retrouve des choses. Pas tout, je ne suis pas devenue socialiste», mais elle a cité comme points de jonction «la solidarité», «la République», «le nucléaire».
Pourra