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Portrait

Guillaume Peltier la passion extrême des sondages

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L’ex-proche de Villiers est aussi le protégé de Buisson.
publié le 15 février 2012 à 0h00

Comme son mentor, Patrick Buisson (lire page 7), il a fait ses classes à l'extrême droite. «J'avais 15 ans, une crise d'adolescence», plaide aujourd'hui Guillaume Peltier, 35 ans, candidat UMP aux élections législatives en Indre-et-Loire. Dans l'équipe chargée de porter la parole du candidat Sarkozy, il est appelé à jouer un rôle décisif, comme celui qu'il a déjà largement exercé dans le cadre de la «cellule riposte» de Brice Hortefeux.

«Miracle». Proche de Jean-François Copé, Peltier n'a rejoint l'UMP qu'en 2009. Car après sa «crise d'adolescence», ce grand défenseur de la chrétienté a longuement milité au Mouvement pour la France de Philippe de Villiers. «Ce qui compte, ce n'est pas d'où l'on vient mais où l'on va», proteste-t-il quand on fouille ce passé. Il avoue une passion précoce et quasi maladive pour les études d'opinion. Depuis l'âge de 12 ans, il archive tous les sondages qui lui passent sous la main. Son homologue du PS François Kalfon, délégué national aux sondages, a du respect pour le personnage : «Je ne partage pas sa France. Mais il a le mérite de souligner l'importance de la République et la fracture entre ceux d'en haut et ceux d'en bas».

Comme Buisson, Peltier estime que l’UMP a tout intérêt à faire vivre des chapelles concurrentes pour ratisser large. Il conseille aussi bien Thierry Mariani, chef de la Droite populaire, que Laurent Wauquiez, inventeur de la «Droite sociale». Il anime dans tous l