Le Premier ministre britannique David Cameron a souhaité vendredi à Paris «bonne chance» à son «ami» Nicolas Sarkozy «dans la bataille qu'il va livrer», en allusion à l'élection présidentielle, un soutien «qui me fait plaisir», lui a répondu le président français.
«J'ai la chance de pouvoir souhaiter bonne chance à mon ami dans la bataille qu'il va livrer», a déclaré M. Cameron à l'issue d'un sommet franco-britannique à l'Elysée, deux jours après l'officialisation de la candidature du chef de l'Etat.
«J'admire le courage, le leadership du président Sarkozy. Je pense qu'il a fait énormément de choses pour son pays. La suite, il appartiendra au peuple français d'en décider», a dit David Cameron, qui a notamment salué «le leadership» de M. Sarkozy lors de l'opération menée l'an dernier en Libye.
Comme on lui demandait s'il allait lui apporter un soutien actif, à l'image de la chancelière allemande Angela Merkel -les trois dirigeants appartiennent au camp conservateur-, il a répondu : «Je ne suis pas sûr que si je me manifestais dans la campagne en France, cela aurait les effets escomptés par mon ami».
«Le soutien de David Cameron, moi ça me fait plaisir», a pour sa part commenté M. Sarkozy. «Dans la période actuelle, qu'il y ait plus de gens qui disent du bien de moi que du mal ça ne me gène pas», a encore dit le chef de l'Etat, qui dans la course à sa réélection est donné perdant dans les son