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Libération
Récit

Qui a piqué les montres de Sarkozy ?

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Le possesseur de breloques de luxe (Rolex Daytona, Berlingot Légitimer, Piaget Olo, Patek Philippe, etc.) cache désormais ces signes extérieurs de richesse... Oubliée la présidence bling-bling ?
Annecy, le 16 février 2012. Premier meeting de campagne de Nicolas Sarkozy. (Photo Laurent Troude)
publié le 17 février 2012 à 12h45
(mis à jour le 17 février 2012 à 13h11)

Elle avait été le premier signe d'une présidence bling-bling. Omniprésente lors du débat télévisé avec Ségolène Royal, à la veille du deuxième tour de l'élection présidentielle, en 2007, Nicolas Sarkozy la portait bien en évidence. Le coude planté dans la table, elle sortait ostensiblement du poignet de chemise bleue dont le rôle semblait être de mettre en valeur l'objet horloger. Elle était comme projetée en avant pour dire: «Tu l'as vue, celle-là?» Un internaute assurait qu'il s'agissait d'une Vacheron Constantin Overseas d'une valeur 12000 euros. Il s'agirait en fait d'une modeste Rolex Daytona à 7250 euros, prix catalogue.

Lors de sa déclaration de candidature sur TF1, Nicolas Sarkozy a été économe en gestes et a fait prudemment disparaître la montre. Le poignet de la chemise blanche la dissimule. On ne s'adresse pas au peuple avec une Rolex, n'en déplaise à Jacques Séguéla. Deux ans après l'élection présidentielle, le publicitaire défend le locataire de l'Elysée dont il est devenu un proche conseiller. Le 13 février 2009, il se trouve sur le plateau de TéléMatin sur France 2. Question: l'image «ostentatoire» du président bling-blin