Menu
Libération

Sarkozy «candidat du peuple»? Ses adversaires s'étranglent

Article réservé aux abonnés
Le PS, le Front de gauche et le FN rappellent son bilan de «Président des riches» au chef de l'Etat candidat, qui a fustigé jeudi «l’entre soi des élites».
Meeting de Nicolas Sarkozy le 16 février 2012 à Annecy (Photo Jean-Philippe Ksiazek. AFP)
publié le 17 février 2012 à 13h00

Le Président-candidat fustigeant en Haute-Savoie, lors de son premier jour de campagne officielle, «l'entre soi des élites» et brossant dans le sens du poil un peuple dont personne «ne se soucie jamais de ce qu'il pense»? Ses adversaires du PS, du Front de gauche et du FN, se sont pincés.

Première à démonter cette tentative d'amnésie -que notre envoyé spécial à Annecy raconte dans Libération de ce vendredi -, son ex-rivale de la présidentielle de 2007. «Il découvre le peuple mais qu'a-t-il fait pendant cinq ans pour tenir compte de la vie des Français», quand «les salariés sont descendus huit fois dans la rue» contre la réforme des retraites, objecte Ségolène Royal, sur BFM-TV, se remémorant «cinq ans de collusion entre un pouvoir politique et un pouvoir financier».

Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, veut aussi ramener Nicolas Sarkozy à son bilan, estimant qu'il «a ignoré le peuple pendant cinq ans» et le «redécouvre au moment des campagnes électorales». Pour s'étonner de l'enthousiasme soudain du chef de l'Etat pour le référendum, Hamon convoque, comme l'ont déjà fait Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Luc Mélenchon, le Traité de Lisbonne, que Sarkozy