Marine Le Pen a estimé samedi, lors de sa convention présidentielle de Lille, qu'"il n'y a que des imbéciles pour croire" au "grossier tour de passe-passe" de Nicolas Sarkozy, "le président des riches (devenu) soudainement le président du peuple".
"Le président des riches, le petit président des gros, le président bling-bling, le président du Fouquet's, et aujourd'hui le président de la troïka, devient ou deviendrait soudainement le président du peuple", a lancé la présidente du FN, lors d'une intervention devant la presse.
"Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis me direz-vous... Je dirais plutôt qu'il n'y a que les imbéciles pour croire à ce grossier tour de passe-passe", a-t-elle ajouté.
«Comme la pute qui devient chaisière»
Un peu plus tard, le président d'honneur du FN, Jean-Marie Le Pen, a estimé devant quelques journalistes qu'il fallait "être gonflé" pour démarrer sa campagne sur le terrain des valeurs, comme l'a fait Nicolas Sarkozy dans le Figaro Magazine la semaine dernière.
"C'est un petit peu comme la pute qui devient chaisière à l'Eglise. Si elle garde son maquillage, elle ne trompe personne", a-t-il ajouté en riant.
"Je suis, je le répète, la seule opposition à cette caste, la seule opposition à l'UMPS, la seule opposition à tous leurs relais politiques, médiatiques, et corporatistes. Je suis dans cette campagne la révolte populaire et cette révolte va maintena