Nicolas Sarkozy n'est pas le seul à entrer en campagne. La société civile bouillonne. Elle s'est mise en mouvement pour faire incursion dans les programmes et le débat pour la présidentielle. Avec une obsession : que les candidats ne parlent pas seulement crise ou comptes publics mais aussi justice, santé, logement, égalité, handicap, services publics…
A côté des classiques appels, manifestes et autres pétitions, les «pactes» se multiplient cette année. Effet Hulot. Happening de campagne : les candidats sont «invités», presque convoqués, et priés de signer. Tous azimuts. Les principaux candidats croulent sous les sollicitations. Les «petits» veulent en être. Jusqu'à saturation ? «Ce n'est pas gênant, juge Louis-Georges Tin, lui-même initiateur d'un Pacte pour l'égalité et la diversité. C'est le signe que la société civile est dynamique, même si c'est un peu brouillon. Il n'y a pas de rivalité.»
Un modèle Hulot ?
En janvier 2007, en même temps qu'il annonçait qu'il ne concourrait pas à la présidentielle, Nicolas Hulot invitait les candidats à signer son