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Libération

Présidentielle : coups de pique et flops

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Campagne . Les lieutenants de Hollande et Sarkozy ont poursuivi hier la guerre des petites phrases.
publié le 21 février 2012 à 0h00

Hollande ? Un candidat qui «ment matin et soir» (dixit Sarkozy mercredi). Sarkozy ? Un gamin «qui veut vous chercher dans la cour de récréation» (dixit Hollande dimanche). Quand ce ne sont pas les candidats qui échangent des noms d'oiseau, leurs lieutenants s'en chargent.

Dans le camp socialiste, la palme revient à Benoît Hamon. Reprenant l'image du «pugilat» dans la «cour de récréation», le porte-parole du PS a expliqué hier que le président sortant lui faisait «penser à la famille Le Quesnoy, à une sorte de crise d'adolescence un peu tardive de quelqu'un qui est né à Neuilly» et qui «en candidat du peuple est aussi crédible que si Mme Parisot se posait en représentante des ouvriers ou M. Madoff en représentant des petits épargnants».

Michel Sapin est lui aussi resté sur le registre de la cour d'école, dénonçant sur Radio classique et Public Sénat les «brutalités» et les «violences» des «propos de garnements» tenus par Nicolas Sarkozy pour «occulter son bilan». Autre porte-parole du candidat socialiste, Manuel Valls a presque fait preuve de modération en se contentant de dénoncer le «discours d'une vieille droite rance, étroite, mesquine.»

En face, Nathalie Kosciusko-Morizet a étrenné ses nouvelles fonctions dans l'équipe de campagne du sortant en expliquant sur i-Télé que «Nicolas Sarkozy n'est pas agressif». «Il y a une seule chose qui est agressive en période de