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Libération

Les confidences téléphoniques de DSK au maire de Sarcelles

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Dans un enregistrement réalisé à son insu en octobre et publié par «le Monde», l'ancien directeur du FMI s'en prend violemment aux journalistes, «tous pourris».
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publié le 22 février 2012 à 15h16

Pour Dominique Strauss-Kahn, les journalistes «c'est vraiment des pourris, tous (...) on ne va pas les rater», selon le compte-rendu d'une conversation téléphonique interceptée entre l'ex-directeur du FMI et le député-maire de PS François Pupponi publiée dans le Monde daté de jeudi.

La conversation entre DSK et François Pupponi, qui lui a succédé à la mairie de Sarcelles (Val d'Oise), a eu lieu le 4 octobre 2011, deux semaines avant que le nom de DSK apparaisse dans l'affaire de proxénétisme du Carlton de Lille.

François Pupponi, dont le domicile et le bureau venaient d'être perquisitionnés dans le cadre de l'enquête sur les cercles de jeux Wagram, appelle brièvement son ami. Son téléphone était placé sur écoute.

François Pupponi évoque l'affaire Wagram. «Tu sens que derrière, ça fuite de partout», dit-il. «Et quant aux journalistes, c'est...» DSK l'interrompt et termine la phrase : «C'est vraiment des pourris, tous.» Et d'ajouter : «Ceci dit, on ne va pas les rater».

«Je vais faire ma petite enquête [...] et puis on va rigoler je te jure», reprend le député-maire de Sarcelles.

«Fais juste gaffe un peu, fais juste gaffe un peu aux écoutes téléphoniques», prévient le directeur du FMI.

DSK, dont l'épouse Anne Sinclair, elle-même journaliste, a récemment été nommée