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Nicolas Sarkozy rejoue le travail contre l'assistanat

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Nicolas Sarkozy (d) est interrogé par David Pujadas sur le plateau du JT de France 2, le 22 février 2012. (Photo AFP)
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publié le 22 février 2012 à 22h29

Nicolas Sarkozy a dévoilé mercredi soir une série de propositions autour du travail, comme une réforme de la prime pour l'emploi et l'encadrement des salaires "choquants" des grands patrons, et concédé avoir commis une erreur en fêtant sa victoire de 2007 au Fouquet's.

Une semaine après son entrée en lice dans la course à l'Elysée, le président candidat de l'UMP a détaillé lors du 20H00 de France 2 ses projets pour "réhabiliter le travail" par rapport à "l'assistanat", un des thèmes fétiches de sa campagne pour un second mandat.

Constatant que l'actuelle prime pour l'emploi (PPE) "ne marche pas", Nicolas Sarkozy a d'abord proposé de "réformer complètement" ce dispositif qui permet aujourd'hui de distribuer en moyenne 450 euros par mois à 6 millions de personnes qui viennent de reprendre un emploi.

En suppression de cette PPE, le chef de l'Etat souhaite dégager une enveloppe qui doit permettre d'alléger les charges de 7 millions de Français bénéficiaires de bas salaires allant jusqu'à 1,2 fois le Smic "pour augmenter leur salaire d'un peu moins de 1.000 euros par an", selon ses estimations. Il faut que "le travail soit davantage rémunéré que l'assistanat", a-t-il plaidé, ajoutant que cette proposition "ne dégradera pas le déficit".

Encadrer les plus hauts salaires

Répétant que "la réponse à la crise, c'est valoriser le travail", Nicolas Sarkozy s'est également prononcé en faveur de la généralisation de l'expérience, actuellement en cours dans plusieurs départements, qui imposent aux titulaires du revenu de solid