Le MES devrait finir sans être inquiété son petit bonhomme de chemin parlementaire. Ce nouveau fonds de soutien aux pays de la zone euro en difficulté, le «Mécanisme européen de stabilité», a été adopté, mardi à l'Assemblée, la droite et le centre l'approuvant, tandis que les socialistes se sont abstenus à l'exception d'un quinzaine d'entre eux qui ont voté contre, avec les communistes et écologistes. Mardi prochain, date de l'examen des deux projets de loi - création du MES et détails du mécanisme -, le Sénat, avec sa courte majorité de gauche va-t-il faire de la résistance? A priori, non.
Comme à l'Assemblée, le groupe PS du Palais du Luxembourg a décidé de s'abstenir. Avec les mêmes hésitations. Distincts sur le plan juridique, le MES et le pacte de discipline budgétaire sont tout de même liés puisque les pays qui veulent pouvoir bénécier du mécanisme de stabilité devront aussi signer le traité le 1er mars. Or François Hollande a promis de