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décryptage

Au Sénat, l'abstention socialiste devrait entériner le MES

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Les parlementaires du Front de gauche voudraient saisir le Conseil constitutionnel sur ce nouveau fonds de soutien aux pays de la zone euro. Mais les sénateurs PS vont s'abstenir, comme l'ont fait leurs collègues députés.
Le Sénat va examiner mercredi et jeudi un projet de loi destiné à réduire la précarité dans la Fonction publique, un texte qui devrait déboucher, selon le gouvernement, sur 40 à 50.000 titularisations ainsi que des contrats à durée indéterminée pour 100.000 agents actuellement en CDD. (© AFP Joel Saget)
publié le 23 février 2012 à 15h17

Le MES devrait finir sans être inquiété son petit bonhomme de chemin parlementaire. Ce nouveau fonds de soutien aux pays de la zone euro en difficulté, le «Mécanisme européen de stabilité», a été adopté, mardi à l'Assemblée, la droite et le centre l'approuvant, tandis que les socialistes se sont abstenus à l'exception d'un quinzaine d'entre eux qui ont voté contre, avec les communistes et écologistes. Mardi prochain, date de l'examen des deux projets de loi - création du MES et détails du mécanisme -, le Sénat, avec sa courte majorité de gauche va-t-il faire de la résistance? A priori, non.

Comme à l'Assemblée, le groupe PS du Palais du Luxembourg a décidé de s'abstenir. Avec les mêmes hésitations. Distincts sur le plan juridique, le MES et le pacte de discipline budgétaire sont tout de même liés puisque les pays qui veulent pouvoir bénécier du mécanisme de stabilité devront aussi signer le traité le 1er mars. Or François Hollande a promis de